4 conseils pour bien cultiver des vivaces comestibles !Un hiver de plus est passé dans notre jardin de vivaces comestibles et nous en ressortons riches d'informations à vous partager, let's go : |
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1) UN SOL DRAINANT MAIS PAS TROP !À la plantation, je ne me prend pas la tête, je fais un trou 2 à 3 fois plus gros que le pot et j’y met des grosses poignées de terreaux ou de compost bien mûre ! Pour certaines variétés, comme la sauge blanche, l'origan libanais, mertensia… je rajoute des poignées de galets à la plantation pour assurer un bon drainage à l'hiver et au printemps ! Car, certaines plantes voient leur rusticité au froid baisse considérablement juste à cause d'un sol trop lourd, trop froid quand il gèle. A noter que sur certaines espèces on peut flirter avec la limite de rusticité comme la sauge blanche qui peut avoir du mal à passer des gels à -7°C et bien en plantant avec des galets + compost vous augmentez vos chances de faire tenir la plante malgré la rigueur de l'hiver. À noter : je n'apprécie pas du tout le sable dans les sols argileux, cela appauvrit le sol, et fait perdre les grandes qualités de l'argile à se gorger d’eau. Souvient toi qu'un sol est adapté à son climat ! Le sable va vous poser de gros problème quand le temps va s'assècher. Alors que les galets se marient parfaitement avec l’argile. Tout en préservant sa richesse.
Ici, une mertensia reparti depuis début mars, jardin exposition nord en mi-ombre de deux arbustes fruitiers 🌱👇 |
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2) Évitez de trop retourner le sol avant de créer votre carré de vivaces comestibles.Une erreur de débutant que j’ai faites par souci de gain de temps ⌛ à court termes. Plus vous retournez un sol plus vous ramenez des graines de “mauvaises herbes” enfouies. On se dit que plus le sol est profondément travaillé mieux c'est mais derrière vous aurez un travail colossal de désherbage. Ce que j’ai. Il vaut mieux travailler sur 15 cm à peine et encore, juste un coup de grelinette dépendamment d'à quel point ton sol est tassé. Le must étant de préparer le sol en avance en délimitant la zone de plantation future à l’automne, de couvrir cette zone avec du BRF ou paille. Cela va se décomposer tout l'hiver et empêcher les mauvaises herbes de poussaient et en même temps de nourrir le sol ! Au printemps vous n’avez plus qu'à pousser le reste de la matière pas décomposée, apport de compost sur 3cm et planter ! Autre technique, issu d'un anglais Charles Dowding, le “No Dig” (= sans creuser en français). Un petit coup de grelinette la première annee uniquement et apport de compost 3 à 5cm tous les ans ! Sinon technique très en vogue, construire des bac potagers sur-élevés rempli de compost-terre de jardin et de 5 à 10cm de terreaux (exempts de graines de mauvaises herbes) ou encore la technique de lasagne. |
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3) Une bonne implantation !
A noter, que n’importe quel plante à besoin d’un temps d'adaptation avant de ce faire à son nouvel environnement. Les premiers mois d'implantation sont importants. Chaque plante à des besoins spécifiques à respecter, quelques unes n’ont aucunes exigences, comme la bulbine par exemple ou la santoline olive à l'odeurde tapenade. En sol argileux il faut arroser copieusement 1 fois par semaine. Car on veut forcer la plante à raciner en profondeur pour avoir accès à de l’eau retenu par les argiles protégés de l'évaporation qui a lieu l'été. En sol sableux, favorise des arrosages légers et fréquent, on veut que la plante développe un système racinaire plus dense et plus superficielle afin qu’elle puisse absorber le peu d’eau qui tombe du ciel 🌈 en été avant qu’elle ne s'évapore. L'erreur est humaine et essentielle, vous allez en observant comment vos plantes se comportent à tel ou tel endroit. On peut vous donner tous les conseils du monde, personne ne connaître mieux que vous l’environnement dans lequel vous plantez. Même dans un jardin petit il peut y avoir plusieurs micro-climats. |
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4) Associer et planter serréQuand on plante un moins espacé que conseillé, je trouves qu'on crée plus rapidement un écosystème vertueux pour les plantes. Meilleure protection contre le vent, contre les coups de soleil violents le sol est couvert plus rapidement ce qui le protège des rayons du soleil qui détruise le sol. Et en hiver aussi c'est très intéressant, car le système racinaire sera dense et empêchera que le sol se gorge trop d’eau surtout si vous associez des vivaces caduques (qui perdent leurs feuilles l'hiver 🍃) et des vivaces persistantes (qui gardent leurs feuilles l'été ). Premier avantage, les persistantes peuvent être en croissance toute l'année et ressuyer le sol et donc éviter qu’il soit gorgé d’eau. Autre bénéfice, ne pas avoir un jardin nu à l'hiver car c’est déprimant 😆 ! Sur la photo du dessus. On a associer du basilic vert avec des dhalias et des pélargonium odorants. On joue ici sur les tailles des plantes, 1 basilic taille haute avec au pied un pélargonium citron 🍋 (pour produire des feuilles qu’on frotte sur ses bras pour éloigner les moustiques. On alterne le basilic avec le dhalias nain qui amène de la couleur, et un jeu de relief sympa avec le basilic qui est plus grand. Avec toujours des pélargoniums au pied. Tout est comestible et c’est beau. Autre idée, ici les pélargoniums sont considérés comme des annuels, bien que ce soient des vivaces. Associer des annuelles, genre cosmos, zinnias, camomille matricaire. Elles poussent rapidement et sont pour la plupart très florifère. Elles vont permettre aussi de rapidement créer des effets de mi-ombre à l'été qui peuvent être profitable pour certaines plantes quand il fait très chaud, je pense notamment au thym, qui va aimer une exposition soleil toute l'année mais qui préfère une mi-ombre à l'été. Exemple d'association avec le thym : oeillet passion et basilic du Kenya plantés en avant en quinconce avec du thym bergamote, du thym citron ou du thym à la rose 🌹! |
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